L’Eglise dédiée à Saint Jean Baptiste.
La tour Nord-Ouest fût érigée en 1580 et relevée en 1706. Son toit conique lui vaut d’être appelée « tour poivrière ».
Dans une chapelle construite en 1682, dite « du Tombeau », se trouvait le Christ Gisant, aujourd’hui dans le transept Nord.
La sacristie fût construite en 1920.
La nef, couverte d’une voûte charpentée, au bois daté de 1580.
Les travaux d’un restaurateur ont permis de repérer sur les murs du transept Sud 5 couches de polychromies : semis d’hermines sur fond rose (XIXe siècle), drapé peint en trompe l’œil sur le mur EST (XVIIIe siècle), drapé peint en trompe l’œil sur le mur SUD et décor floral sur les murs EST et Ouest (XIXe siècle ?), vestiges d’un décor sur le mur OUEST (XVIe siècle ?), décor original figuratif sur les murs EST et Ouest (XVe siècles ?).
Sablières décorées de sculptures, têtes humaines et crocodiles.
A l’ouest, au-dessus de la nef : tribune à laquelle on accède par un escalier en bois.
Balustrade abondamment décorée.
Les fonds baptismaux se situent sous la tribune.
Chœur : abside semi circulaire, assez inhabituelle au XVe siècle (1590). Dans la maçonnerie, pots et vases en terre cuite pour l’acoustique, ouvertures tournées vers le chœur.
Vitraux du XVIe siècle, restaurés en 1975.
Cette "église extérieure", unique en France permettait de célébrer les offices en plein air, lorsque les pèlerins étaient trop nombreux pour trouver tous place à l'intérieur du bâtiment.

Elle comporte une étonnante chaire extérieure (1575), des stèles de granit, un autel en plein air, qui provient de l'autel d'un temple romain, qui se trouvait à Branféré et qui fut rasé par les Templiers, un calvaire qui surmonte l'autel et qui est formé d'un monolithe de granit de 5 mètres de haut, deux belles pierres tombales, provenant de l'ancien cimetière du bourg, déménagé en 1946.
La visite le soir, avec l’éclairage particulier, offre une image exceptionnelle du bourg et valorise le patrimoine